YOU'RE THE ONLY ONE I SEE.

Citation :: Stacey Anne Shea Rogers

petite citation.

› NOM Rogers, nom hérité de générations d'hommes avant moi. Aucun de mes ancêtres n'eut de filles depuis plus de cent ans. › PRÉNOM Stacey. Étrangement, ce prénom m'a toujours quelque peu rebuté. Peut-être parce que je l'associe toujours pas défaut à une petite peste superficielle. Mon second prénom, Anne, est sans grand intérêt (et tant pis si tout le monde oublie le e). Quant au troisième, Shea, il est connu de peu de gens. À vrai dire, seuls ma famille et mes très propres amis le connaissent. › ÂGE vingt-cinq ans, et c'est là qu'on se rend compte à quel point le temps passe vite ! › NATIONALITÉ américaine seulement. › MÉTIER home stager, ou « spécialiste en valorisation résidentielle » en français. Vous savez, j'aménage des résidences pour qu'elles se vendent plus vite. › SITUATION CIVILE célibataire, autant que faire se peut. J'ai une fois été fiancée, mais trois jours avant mon mariage, je suis partie. Tout avait dérapé. › DATE DE NAISSANCE le 22 avril 1987. › LIEU DE NAISSANCE à Austin, au Texas. › À TRENTON DEPUIS quelques mois, fraîchement débarquée de Rome. › GROUPE before the storm.

veuillez décrire ici le caractère, un anecdote ou bien les tics et manies de votre personnage. veuillez décrire ici le caractère, un anecdote ou bien les tics et manies de votre personnage. veuillez décrire ici le caractère, un anecdote ou bien les tics et manies de votre personnage. veuillez décrire ici le caractère, un anecdote ou bien les tics et manies de votre personnage.

Spoiler:

I DON'T KNOW WHY I LOVE YOU, I JUST KNOW I CAN'T STOP THINKING OF YOU. OH WAIT ! IT'S CAUSE YOU MAKE ME SMILE. YOU ALWAYS MAKE ME SMILE.
« Kyle ? Sérieux ? » Je portai une cuillerée de crème glacée vanille à ma bouche pour réprimer un sourire, mon regard fuyant vers la fenêtre derrière laquelle jouaient les feuilles d'arbre vert vif. J'avalai précautionneusement, prenant mon temps pour ne pas me geler le palais ou pire, la gorge. Je reportai de nouveau mon attention sur Zephyr, tâchant de me coller un air désinvolte. Je savais pertinemment que je ne le bernerais pas, mais il n'était pas question que je lui permette d'entendre mon pouls accélérer, de voir mes pupilles se dilater et de sentir mes paumes devenir légèrement moite. Je pris soigneusement le temps de remplir ma cuillère de crème glacée à même le pot, cherchant la meilleure façon de stocker le plus de crème glacée possible sur la pièce de métal. « Pourquoi est-ce que tu me parles de Kyle, dis-moi ? » Du haut de mes yeux, juste sous la paupière, je le vis me lancer un regard appuyé, que je feignis de n'avoir pas remarqué. S'il allait me tirer les vers du nez, autant entendre ce qu'il avait à en dire. Je redressai la tête en savourant cette nouvelle bouchée, lui offrant un sourire instantané. « Je sais pas, peut-être, humm ... parce que tu parles toujours de lui ces temps-ci ? » Je levai les sourcils dans une attitude que je voulais dubitative et avalai d'un coup une troisième bouchée, ce que je regrettai aussitôt. La région entière de ma bouche semblait souffrir d'un froid intense et je grimaçai aussitôt, brisant du même coup mon faux air de rigolade. Raté, Stace, meilleure chance la prochaine fois. Ses yeux avaient une légère teinte sadique, l'air de dire 'Tu m'échapperas pas, t'es fichue, cette fois je t'ai !' Je tentai une échappatoire. « Moi, parler de Kyle ? J'sais pas d'où tu sors ça. », fis-je mollement. La conviction me lâchait devant son expression triomphante. Je fis la moue. « D'accord, c'est bon, tu m'as eu. Poses-moi tes stupides questions maintenant. » Je me passai la main dans les cheveux d'un geste résolu pour me donner un peu de tonus caractériel, tandis que je laissais mon dos tomber vers l'arrière jusqu'à ce qu'il touche le dossier. Je me trouvais dans une position partiellement couchée que je trouvais délicieusement confortable, puisqu'elle ne me mettait pas autant en position de vulnérabilité. Elle me donnait l'impression que c'était moi qui avait le contrôle. Ce qui, bien sûr, n'était presque jamais le cas avec Zeph, et surtout pas en ce moment précis.

La musique m'explosait les tympans et mes yeux s'agrandissaient par réflexe pour tenter de voir dans la semi-pénombre. Je me retenais à grand-peine de vider les deux verres d'alcool qui trônaient devant moi, mais Zeph me surveillait. Je songeai à lui lancer un regard larmoyant, à éclater en sanglots et à rentrer chez moi, ou à mimer la maladie. Mais d'un sourire, il me fit savoir qu'il savait déjà tout de mes intentions de feinter. Je lui tirai la langue, boudeuse. « T'as vraiment besoin de jouer les chaperons comme ça ? C'est bon, va-t-en, j'ai pas besoin de toi papa ! » « C'est là que tu te trompes chérie ! Tu as vraiment besoin de moi, sinon tu vas te saouler et oublier pourquoi t'es là. J'ai une mission ce soir, et tu peux compter sur moi pour la terminer ! » Je lui assénai un coup sur le bras. « T'es con, merde ! C'est pas une mission et de toute façon ce serait pas à toi que je l'aurais donnée ! » Bien sûr, c'était totalement faux, mais il n'avait pas besoin de le savoir. Si j'avais une mission, importante ou non, il serait parfait pour faire le travail. Soudain, il se redressa sur son siège et fit un signe de tête vers la porte d'entrée. « Tiens regarde, l'amour de ta vie est là. » Je lui lançai un regard meurtrier avant de me retourner pour voir Kyle se diriger vers une table avec ses amis. « Nan t'es malade, je vais pas aller le voir quand il est avec ses potes, j'ai un peu d'honneur quand même. C'est déjà assez humiliant de le chasser dans ses bars préférés, j'irai pas ... » Je m'interrompis lorsque Zephyr se leva, buvant d'un coup son verre. « Non, non et non. Tu t'en vas pas là, c'est une blague. » « Ah non ? Pourtant y'a trois secondes, tu me suppliait de partir. » Je l'aurais frappé. Il s'empara de mon verre et le but aussi, m'assurant d'un clin d'oeil qu'il n'allait pas me laisser tout foirer. « On pensait qu'il viendrait seul ! Il est pas question que j'aille le voir, j'te dis ! » Il faisait la sourde oreille, ce con. « Allez, j'te laisse, à plus Shea ! » Et il avait le culot de m'appeler par mon surnom familial, normalement réservé aux situations émotionnelles. J'allais le tuer.

Certaines choses sont logiques, d'autres naturelles, d'autres encore prévisibles. Certaines sont difficiles à décrypter mais évidentes lorsque expliquées. Mais il existe des choses qui sont tout simplement inexplicables, et celle-ci en était une, j'en étais persuadée.

CAN'T ERASE, SO I'LL TAKE BLAME, BUT I CAN'T ACCEPT THAT WE'RE ESTRANGED. I WON'T RUN, I WON'T FLY, I WILL NEVER MAKE IT BY WITHOUT YOU. ALL I NEED IS YOU AND I.
histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici.

MY SEAT'S BEEN TAKEN BY SOME SUNGLASSES, ASKING 'BOUT A SCAR. I KNOW I GAVE IT TO YOU MONTHS AGO. I KNOW YOU'RE TRYING TO FORGET. BUT IF YOU FEEL LIKE FALLING DOWN, I'LL CARRY YOU HOME TONIGHT.
histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici. histoire ici.