T'as pas le choix, dans la vie, tu nés, tu ris, tu pleures, tu aimes, et finalement tu crèves. Peu importe ce que t'as fais comme trucs, là c'est pas l’importance. C'est le cycle de la vie, que personne à réussi à détourner. Six années avait déjà passé depuis que Lindsey avait donné naissance à un jeune garçon du prénom de Aidan. Son père, voulant le prénommé Adam, vint vite retourner dans son coin. La jeune mère n'avait pas daigné entendre mot sur le prénom qu'elle avait choisi pour son fils. Ça avait toujours été comme cela, entre Lindsey et Peter. Leur couple avait longtemps été fort, et encore aujourd'hui. Mais la plupart des gens le disaient, c'était la femme qui portait les couilles, et pas le mec. Comme vous l'aurez compris, Lindsey menait leur couple et bientôt sa famille. Apprenant les marques de politesse à son fils, jamais elle ne le vu déraper profondément dans un vide ou dans la connerie. La drogue, l'alcool, le sexe, n'étaient pas de vulgaire sujet pour la mère, au contraire, parler avec son fils de ceux-ci permettait de lui faire mieux comprendre. «
Aidan... Tu as compris ce que je viens de te dire où... ? » La mère, essayait de faire comprendre à son jeune fils de six ans, qu'embrasser les petites filles sur la bouche, n'était peut-être pas une bonne chose. Enfin, à son âge. Les petits yeux verts de Aidan s'arrêtèrent un moment sur ceux de sa mère avant d'approuver d'un signe de tête. «
Je peux retourner jouer maintenant ? » Un rire se promena sur le visage de Lindsey avant d'ébouriffer les cheveux de son fils. «
Mais oui ! Allez vas-y. » Peter, arriva en arrière, regardant la belle complicité entre elle et son fils. Ils ne les voyaient pas séparé, au grand jamais.
«
Tu as quinze ans, Aidan. Tu ne peux pas rester seul ici ! Je te l'interdis. » D'un ton autoritaire, Peter venait à regarder son fils qui se tenait encore une fois, sur le porche d'entrée espérant voir revenir sa mère. Celle avec qui il avait tout dit, et avec qui il aurait aimé en partager d'avantage. Se confier devenait simple avec sa mère. Elle le comprenait, l'écoutait et répondait à ces questions. Âgé de quinze ans, il n'avait malheureusement pas la maturité afin de vivre seul. Ce qui le tuait à petit feu. Son père avait décidé de partir dans un campement, et pour dire vrai, Aidan n'avait pas voulu daigner entendre un seul mot sortant de la bouche de son père. Ce qu'il avait dit dans le passé restait que simple mot, faux, et irréel. «
Maman est morte ! On ne peut pas la laisser ici, tu ne comprends donc pas comment elle est importante pour moi ? Comment tu ne vaux plus rien à mes yeux ? » Colérique, frustré, bref tous les adjectifs voulant dire qu'il était en colère se retrouvait tous en Aidan. Il entra à l'intérieur balayant son père des yeux. Un soupire passa sur les lèvres de Peter, avant qu'il ne vienne à prendre le bras de son fils, le retenant afin qu'il n'aille pas plus loin. «
Elle ne reviendra pas à la vie ! Tu dois la laisser partir, sinon sa mort va te hanter toute ta vie, Aidan. » D'un air baveux, le brun sortit la langue pour former une grimace et monta directement à sa chambre faire ces choses. Son père avait gagné se combat, mais il ne gagnerait plus jamais les autre.
Cette fille, elle te séduit, te conquit. Tu veux faire ta vie avec elle, avec son charme, et sa sensualité. Sa silhouette exquise te donne envie d'embrasser ces douces lèvres et qu'elle t'appartiennent. C'est quand tu la détiens que le monde conspire à te la retirer. À peine arriver à cette ville, Aidan savait qu'il détesterait tout. Pourtant le temps semblait bien pensé, lorsqu'il s'en rendit compte. Quelque chose pourtant lui redonne l'espoir de vivre une vie heureuse un jour, Mattie. Une jeune brune, des yeux intenses et magnifique, une bouche semblant exquises, mais surtout une de ces silhouettes dont il se souviendrait longtemps. Tout de suite, il l'avait regarder avec envie. Il avait eu envie de mettre doucement une main dans ces cheveux et qu'au moindre contact, voir sa peau frissonner. Tant de fois, ces lèvres, lui avait donné une forte nausée lorsqu'il lui parlait. Tout son être tremblait, paniquait et son cerveau défaillait. Sa vie à Trenton avait enfin prit un sens, tout simplement à cause de son être, sublime et fantastique à la fois. «
Je m'appelle Mattie. Et .. toi ? » En voyant le sourire qu'elle faisait, le brun bégaya quelque chose de complètement incompréhensible pour se mettre à rire, la jeune femme faisant de même. «
Aidan.. Ravie de .. euh.. faire ta connaissance ! » Il avait plus l'air attardé qu'autre chose, si vous voulez mon avis. Pourtant une complicité c'était formé, entre ce garçon indépendant et timide, et cette fille extravertie voulant qu'il se sente à sa place.
Pourtant, une journée, dix ans après, quelque chose se passa, qu'aucun d'eux n'avait réellement pensé. Tout allait bien, pourquoi une tragédie viendrait se fixer dans leur semi-couple, ou duo plutôt ? «
J'ai jusqu'à la fin de l'après-midi pour emballer mes affaires. » D'un soupire, il avait dit ça en une fraction de seconde pourtant le temps avait semblé une éternité. Le visage enjoué de son amie avait soudainement prit une toute autre allure. Dévasté, était le mot approprié pour décrire sa façon d'être en ce même moment. Le regardant, ces prunelles le fixait, en ne comprenant rien. «
Tais-toi, ne dis pas ça ! » Réussi-t'elle a articulé ces yeux devenant alors pleins de larmes. En ce moment, Aidan prit toutes ces forces afin de garder ces sentiments pour lui. Elle ne devait absolument rien savoir de tout ces sentiments, rien. Elle serait encore plus dévasté, et ce n'est pas ce qu'il voulait. «
C'est pourtant vrai, Mattie. Mes affaires doivent être prête et sortie de l'hôpital avant la fin de la journée ... » Des larmes voulait s'échapper de ces yeux mais rien a faire. Voir son amie dans cet état lui faisait un creux dans le coeur et rester à ne rien faire le déchira encore plus. Il fronça le regard pour ne pas pleurer, rester fort, voilà ce qu'il devait faire. «
N...non ... » Il la prit instinctivement dans ces bras, fermant doucement les yeux laissant quelques larmes s'en échapper, qui disparurent presque aussi vite. Rien ne se voyait sur son visage, dur comme de la pierre, mais attendrit par la jeune femme. «
Tout ira bien Mattie, on se verra toujours, on trouvera un moyen. » Lui dire ce qu'il ressentait, ne serait pas approprié. Il la fit le regarder, et lui dit cela en la regardant dans les yeux. En disant cela il avait espéré lui-même se convaincre, mais malheureusement ça n'avait tout simplement pas marcher. Il se retrouvait donc maintenant seul sans elle.
Deux années après qu'il ne soit expulsé de l'hôpital ou il était chirurgien, Aidan dût se trouver un nouveau boulot, et celui de mécanicien d'offrit à lui. C'est bien sûr avec joie que celui-ci accepta le boulot dans une business normalement familiale. Il eu rapidement une promotion et devint co-gérant de la succursale. Il pouvait donc maintenant vivre tranquillement. Sauf que quelques mois avaient passé et il sut rapidement que son ancienne petite amie Mattie était enceinte de lui. Il dut malheureusement l'aidé pendant neuf mois, avec un seul salaire. Son maigre salaire de mécanicien ne convenait que pour une personne, et non pour deux. Mattie lui disait toujours qu'il devrait arrêter de s'en faire, que tout irait bien à l'accouchement, sauf que malheureusement rien ne se passa comme prévu. Une journée d'hiver froide, Mattie sentit cette atroce douleur dans son ventre. Allant d'urgence à l'hôpital, les médecins annoncèrent à Aidan qu'il y avait des complications et qu'ils devaient hospitalisé la jeune femme le plus vite possible. Après deux heures, le médecin revint prêt de lui.
C'est alors qu'une infirmière arriva et chuchota quelque chose dans l'oreille du médecin, ce qui donna courage à Aidan qui fronça le regard.
Le médecin fit un léger sourire et s'approcha de lui afin de le guider vers une énorme pièce.
Devant la fenêtre Aidan vit un berceau avec une petite fille dedans en pleurs qui bougeait dans tous les sens. D'un furtif geste, il essuya ces larmes de prêt de ces yeux et prit la petite main de sa fille entre son index. Elle était mignonne et particulièrement petite. Un sourire vint sur le visage d'Aidan avant qu'il ne recommence à verser une larme.
Il resta prêt de sa fille à la contempler afin qu'elle se sente en sécurité.