Elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte aujourd'hui ϟ MORGAN

Né d'une famille chrétienne très pratiquante (par ma mère), nous sommes éduqués tous selon la foi et nous sommes tous très proches. Nous sommes cinq, mes parents, moi, Judith et Bobby. Je suis l'aîné ensuite il y a Bobby et Judith, il y a le petit bout-chou, le fils parfait: Bobby, puis il y la mal-comprise Judith et juste le grand frère: moi. Je suis très proche de mon frère, Bobby. Bobby est un jeune garçon qui se cherche encore, légèrement perturbé. Il sait tout sur tout, maman l'adore. Il est le chouchou de maman, il connaît les versets de la bible tel que maman. Je lui parle très souvent, et nous sommes vraiment proche. Il me confie tout et en ce moment je trouves qu'il n'est pas normal, je ne sais pas trop ce qu'il a, je devrai lui parler mais je n'ai pas le temps. Oui, je vais rentrer au lycée et il faut que je sois sélectionné dans l'équipe de football américain du lycée et j'y tiens vraiment. Alors, je passes des heures et des heures au stade pour y jouer. Je ne penses qu'à ça: pouvoir être dans l'équipe de foot. Je pense seulement à ça. Et puis, il y a ma mère qui prit pour que je puisse rentrer dans l'équipe et pour le bonheur de toute la famille. Mon père boit des bières devant des matchs de basket, et ma soeur elle vit sa vie de jeune fille, adolescente. Elle pleure parfois mais je n'ose jamais aller lui parler, peur qu'elle me rejette comme font toutes les jeunes adolescente de son âge. Face aux gens, nous sommes la jolie et parfaite famille heureuse. D'après ma mère, Dieu est présent parmi nous et c'est pour cela que nous vivons si bien, mon père lui dit que c'est le travaille et l'école ainsi que Dieu mais il n'est pas si emballé par la Bible, moi je suis partagé.

Aujourd'hui Bobby est venu me voir, on a parlé pendant des heures et des heures. On parlait de tout et de rien, de la bible et des pêchers. Il semblait mal à l'aise dès qu'on parlait de pêcher. Comme si il avait pêcher, je voulais comprendre pourquoi il avait un comportement comme cela et ça depuis un bon moment. Il ne répondait pas et partait mué. Je ne comprenais pas, je partais à mon premier jour de lycée. Et j'appris que j'étais reçu dans l'équipe de football américain j'étais si heureux! Tout mon travail est remboursé, maintenant c'est à moi de jouer pour devenir le capitaine de l'équipe, je voulais être à présent le quaterback de l'équipe: je visais haut, mais c'est pour ne pas tomber plus bas que terre. Après le premier entraînement, j'étais épuisé et je rentrais directement à la maison.
Après avoir mangé Bobby vient me voir et me fait comprendre quelque chose, quelque chose qui expliquer tout: il est homosexuel. Il me supplia de ne pas le dire à maman, oui car maman est très croyante et l'homosexualité est un pêcher, un gros pêcher: le pêcher de mort. Je lui dis qu'il ne devait pas s'inquiéter, qu'il pouvait avoir confiance en moi. Mais il paniqué malgré tout, il avait si peur de se faire rejeter, qu'on ne l'aime plus, ni moi ni Judith ni les parents. Alors que moi et les autres ont l'aime tel qu'il est. Je réfléchis pendant plusieurs jours pour trouver une solution pour Bobby, mais aucune ne venait: j'étais forcé de le dire à maman puisqu'elle trouve toujours des solutions à tout, enfin, que Dieu trouve des solutions à tout. Je lui dis, elle le prenait plutôt bien mais comptait très vite y remédier. Papa et elle se dispute: papa considère que malgré qu'il soit gay Bobby reste son fils et qu'il n'est pas dans le pêcher mais simplement différent, maman elle dit que c'est un gros pêcher que Dieu ne lui pardonnera jamais d'être gay, de s'être éloigner du droit chemin, d'avoir écouté la voix du diable. Booby rentrait au même moment et ne comprenait rien, il demanda des explications, maman insista pour qu'il lui révèle lui même qu'il est gay: il a tout comprit. Il s'acharna sur moi « Je te faisais confiance et tu m'as trahis!» des larmes coula sur ses joues, et il m'agrippa et me tapa de toutes ses forces. J'avais détruis sa confiance, mais c'était la meilleure solution que j'avais eu. Seul maman pouvait "l'aider". Papa nous a séparé et Bobby est partit dans sa chambre et moi dans la mienne. Maman commençait à chercher plusieurs solutions pour lui "enlever ça de la tête", voir un médecin, prêtre tout ce qu'il peut y avoir sur terre pour le faire "redevenir" hétéro. Je comprenais pourquoi Bobby ne voulait pas que maman le sache: elle le considère comme un étranger à présent, comme un pêcheur, comme un simple gay qui a raté sa vie. J'allais voir Booby et m'expliquer avec lui et il comprenait mon geste. Maman commençait directement à faire tout pleins d'affiches partout dans la maison pour y écrire plusieurs versets de la Bible qui parle de la pureté et de retrouver le droit chemin. Elle pensait bien faire mais elle le mettait si mal à l'aise. Maman la fait voir un psychologue, des prêtres pour qu'il puisse changer mais rien y fait, il était toujours gay (et il le sera toujours). Ma cousine Yvonne qui vivait à San Francisco est venue nous faire un petit coucou. Elle est très proche de Bobby, même plus que moi même je le suis. Et elle remarqua la tension qu'il y avait à la maison à cause de cette nouvelle qui a bouleverser notre quotidien. Elle proposa donc à Bobby un séjour chez elle pendant deux mois, il accepta. A San Francisco Bobby rencontre un homme, Kevin, que Yvonne lui a présentée. Ils sont sortis ensemble pendant deux mois, et Kevin lui dit de se révolter envers sa mère, et c'est ce que Bobby comptait faire en rentrant. Deux mois sont passés et le voilà de retour mon Bobby, ils nous avaient tant manqué à nous tous! Tout était beau et formidable, comme si il n'y avait jamais eu de tension. Aucune jusqu'à que Bobby dit à ma mère qu'il a trouvé quelqu'un: le blanc complet. Maman se leva et débarrasse la table comme si il n'avait rien dit, Judith se leva et allait dans sa chambre parce qu'elle ne voulait pas gâcher cette image de belle famille qui s'est brisé en quelques secondes. Booby suivait maman et lui dis clairement : « Aime moi comme je suis, ou je ne suis plus ton fils! » un blanc s'installe et droit dans les yeux maman répondit: « Je ne veux pas de fils homosexuel! Je n'ai pas de fils alors! » Une seule seconde, quelques mots et le voilà repartie, il court dans sa chambre préparer ses affaires. Il partait officiellement vivre à San Francisco.

Un mois et quelques semaines que Bobby était partit vivre officiellement à San Francisco avec Yvonne et Kevin, moi et Judith lui passaient des coups de fils très souvent en cachette puisque maman ne voulait pas qu'on lui parle par peur qu'on suivent le mauvais chemin. On lui envoie des lettres et des colis, et il nous en envoie aussi (papa les réceptionnes pour nous). Maman nous avaient inscris moi et Judith à des cours de catéchisme mais on les séchait, elle faisait tout son possible pour que moi et Jutidh soyons dans le bon chemin pour aller au paradis. Mais elle nous étouffé plus qu'autre chose. Papa et maman se dispute très souvent et souvent c'est au sujet de Bobby.
Un bon match, je jouais si bien, c'était le dernier match pour la qualification et je suis le quaterback de l'équipe, le jeu était parfait. Nous étions en bonne position pour gagner mais le temps-mort nous a fait perdre l'équilibre. Le coach me fait signe: je devais sortir du terrain, je ne comprenais pas pourquoi et je me plaignais et elle m'a dit que c'était urgent que j'avais reçu un appel de Yvonne. Maintenant, ça faisait deux mois que Bobby était partit vivre chez elle je me suis dis qu'elle voulait simplement nous inviter chez elle. Mais pourquoi m'appeler en urgence alors que je suis sur le terrain? Je partais du terrain courant vers les vestiaires pour chopper le téléphone. « Allô? Pourquoi tu m'appel? Je suis sur le terrain et j'étais sur le point de gagner!» Je l'entendais pleurer, je paniquais. «Yvonne?! Qu'est-ce qu'il se passe? » « Bob..Bob..Bobby s'est suicider.. Et.. Il est.. » Je lâcha le téléphone de ma main, je me poussais contre le mur et descendais jusqu'au sol pour m'y asseoir. Des larmes coulaient sur mes joues, je me levais mis un énorme coup de poing sur la machine téléphonique et elle tomba. Je courais jusqu'au stade, il n'y avait plus personne je criais! Je jeta mon casque par terre, me jeta dessus, tapé contre le sol. Je pleurai. Bobby est mort, vous savez pourquoi il est mort? Il est mort parce qu'il a toujours sentit qu'il était différent. Il est mort parce que maman ne le voyait plus comme il était. Il est mort parce que j'ai dis à maman qu'il était homosexuel. Il est mort parce qu'il était homosexuel.

C'est mon premier jour de cours, je connais peu de monde. C'est tout nouveau pour moi le lycée, je suis un peu perdu mais j'ai la chance de faire partie de l'équipe de foot: donc je suis très connu. Mais beaucoup de gens me connaissent alors que je n'en connais très peu. J'entrai alors dans le cours de physique donc dans un laboratoire, il ne restait plus qu'une seule table de libre elle était plus ou moins devant, à droite du professeur et à côté de la fenêtre. Je la pris et je m'assis sur le tabouret, le cours commença. J'écoutais très vaguement ce que disait le professeur, je penchais souvent ma tête par la fenêtre pour admirer le beau temps. Quelques minutes plus tard quelqu'un toqua à la porte, je détachai mon regard vers l'arbre face à la fenêtre pour voir qui était à la porte et une belle blonde ouvrit la porte et s'excusa d'être en retard. Elle était si belle. Je la voyais s'approcher de moi avec un magnifique sourire, j'ai cru qu'elle venait me parler alors qu'en fait il ne restait qu'une seule place: à côté de moi. Je devins tout pâle, j'étais timide. J'osais à peine la regarder, mais son beau visage me fixait, ses beaux yeux brillaient, sa chevelure blonde bougeait. Elle venait de me couper le souffle, pendant quelques secondes je la fixai puis lorsqu'elle détourna son regard vers moi, je faisais genre de ne pas la regarder. Puis, j'entendis un bruit de fond, je fixai le professeur qui attendait sûrement une réponse de ma part. Complètement perdu par la beauté de la blonde que je ne répondais pas. Je n'écoutais plus le professeur, il n'y avait que le son de sa voix, j'étais totalement concentré sur la belle blonde qui souriait dès qu'elle croisait mon regard. Je ne savais plus quoi faire, ou même quoi dire. Habituellement j'aurai fait le charmeur, mais là, elle m'avait coupé le souffle en un regard. Son regard se posa sur moi, elle me demanda si j'avais le livre de physique tout en souriant. La honte, je ressemblais à un enfant de dix ans qui venait de découvrir son cadeau de noël. Je cherchai dans mon sac et oui j'avais bien mon livre, je souris et lui donnai. Et c'est comme ça que j'ai rencontré la femme avec qui je passerais presque dix ans de ma vie.

J'avais rendez - vous avec Alexys aujourd'hui, tout était calculé, cela faisait maintenant un mois qui j'y pensais: épouser Alexys. Je suis tellement fou d'elle, et je tiens à dire que je suis totalement amoureux d'elle. Elle me rend la vie si belle, si joyeuse. Jamais je ne m'imaginerais vivre sans elle. Elle est devenue mon quotidien, alors qu'importe mon âge, qu'importe ses parents: je l'épouserai coûte que coûte aujourd'hui ou dans dix ans. C'est elle et pas une autre que je veux. C'est elle qui sera la mère de mes enfants, c'est elle avec qui je veux passer le reste de ma vie. C'est décidé, je vais la demander en mariage aujourd'hui. Je la voyais arrivée, elle était si belle. Voilà maintenant plus d'un an et demi que j'étais avec elle et je la trouvais toujours aussi belle et j'avais même l'impression de l'aimer encore plus chaque jour. Elle s'approcha de moi et m'embrassa pour me dire bonjour. (...) Nous étions au parc de Trenton, on était sur le banc, on rigolait et j'attendais un blanc pour pouvoir faire ce que j'allais faire. Le voilà ce blanc, je me mis par terre, à genou, face à elle. Elle me regardait en souriant, elle ne comprenait pas, ça se voyait. « Alexys, voilà maintenant un an et demi que nous sommes ensemble.. » Je sortais la boîte où il y avait la bague de fiançailles que j'avais acheté il y a quelques semaines. Je l'ouvrai et la montrai à Alexys « Veux-tu m'épouser Alexys Valentine Whyler? » (...) « Attends, attends, c'est quoi le problème là ? » « Le problème ? Tu viens de me demander en mariage Morgan ! » J'avais si peur, elle ne m'avait rien répondu, s'était levée du banc et était partie plus loin sans aucun mots. J'avais si peur, elle réfléchissais et quelques larmes coulaient sur ses joues. « Le problème c'est que je vais devoir te dire oui, espèce d'idiot ! » Nous nous étions mis à rire, je lui passai donc la bague de fiançailles au doigt. Elle était devenue officiellement la future madame Cavanaugh.

« T'as raison, on devrait pas continuer comme ça. » « C'est quoi ce sous-entendu ? » « Tu sais très bien ce que je veux dire, ne t'en fais pas, je me suis renseignée et j'ai déjà fait la liste de ce que je voulais prendre. » « Bonne initiative, j'ai fait pareil. » Voilà sept ans que nous étions mariés mais depuis plus de quatre mois tout allait tellement mal. Nous ne nous comprenions plus, c'était disputes sur disputes, nous n'avions plus de moments de répit. L'amour était toujours là, mais la flamme elle, elle était partie. Je l'aimais plus que tout, mais ce n'était plus possible. Une vie de couple comme ça ce n'était plus possible. Alors, ce soir nous avions officiellement dit clairement que le divorce était pour bientôt. Nous étions à bout de nerfs, malgré tout les efforts fournis c'était plus fort que nous: plus de dix ans de gâchés en une seule soirée. Mais je n'ai jamais regretté cette demande précipitée en mariage, car malgré tout, Alexys était pour moi, la femme de ma vie. Impossible de vivre dans ce chaos, je pris mes affaires et j'allai chez mes parents.

Le réveil sonna, je tapai dedans. Le réveil était trop dur pour un vendredi matin. Malgré tous les efforts de mon lit pour me garder je me levai et pris un bon petit déjeuner. La maison était vide, je me sentais si seul. Cela faisait près d'un an et demi que je vivais seul, depuis que j'avais divorcé avec Alexys, plus rien n'était pareil. Bref, je pris une bonne douche chaude avant de me mettre à corriger les dernières feuilles que je n'avais pas réussi à corriger hier et en une demie heure j'étais sorti de la maison. En route pour l'école comme pour les petits, et j'arrivai devant l'école. Je voyais les enfants dire au revoir à leurs parents, c'était si beau. J'ai toujours voulu avoir des enfants, et passer mes journées avec eux me donne encore plus d'en avoir. Je dis bonjour à tout les parents, et allai dans ma classe pour préparer mon cours (...) La directrice m'avait demandé d'aller la voir pendant la récréation, je toquai donc à sa porte pendant celle-ci. « Entrez monsieur Cavanaugh. » J'entrai et m'assis sur la chaise face à elle. Elle était en train d'étudier les dossiers des nouveaux professeurs, qu'est-ce que je faisais ici ? « Alors monsieur Cavanaugh, j'ai ici un dossier d'une certaine madame Cavanaugh. » Elle me montra le dossier, et il y avait la photo d'Alexys. « Il y a un lien parenté peut-être ? Vous savez je n'ai pas le droit de prendre un couple comme professeurs. »« Oh, non. Elle s'appelle Alexys Whyler, et non Cavanaugh. Cela doit être parce qu'elle n'a pas changé son nom dans le dossier envoyé. En tout cas, cette femme est mon ex femme. Cela fait maintenant presque deux ans que nous nous sommes pas vus, ni même parlé. Il n'y a aucun risque pour que nous mélangions le travail, et la vie personnelle. Madame, veuillez excuser ma maladresse mais si son dossier est bon, prenez la. Je ferai tout pour ne pas vous décevoir. » Je me levai et sortis du bureau. (...) Je fermai ma salle de classe et allai en salle des profs pour y ranger deux trois trucs lorsqu'on vint me présenter la nouvelle, Alexys. (...) Moins de deux ans que je n'avais pas revu son visage, son sourire, ses yeux, elle m'avait tellement manqué. J'étais au bar au coin de ma rue, et je buvais, encore et encore. Pour oublier dix ans de ma vie, pour oublier ce que j'avais vu il y a quelques heures, pour oublier que c'était de ma faute qu'à présent j'allais devoir la croiser tous les jours. Je buvais pour oublier que je couche presque tous les soirs avec la même femme pour oublier une autre, je buvais pour tout oublier.